Les dessous des médias: stéréotypes et désinformation
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La guerre en Irak
--> et les mensonges médiatiques qui ont servi George W. Bush
La guerre en Irak mené par George W. Bush est un bon exemple du pouvoir que les médias peuvent avoir sur l'opinion public. Depuis le 11 septembre 2001, ce sont les médias qui en grande partie,entretiennent le soutien populaire à la guerre. Selon une enquête réalisée par l’université du Maryland en octobre 2003, 60 % des Américains – et 80 % de ceux qui regardent Fox News – croyaient au moins une de ces trois contrevérités : 1. On a découvert des armes de destruction massive en Irak ; 2. Il existe des preuves d’une alliance entre l’Irak et Al-Qaida ; 3. L’opinion publique mondiale soutient l’intervention militaire américaine en Irak.
Plus les téléspectateurs interrogés regardaient la principale chaîne d’information continue, plus ils étaient susceptibles de croire ces allégations. D’après Jeff Cohen, qui dirige un observatoire des médias américains, cette enquête démontre que, « quand le mensonge est suffisamment martelé, il finit par prendre les apparences de la vérité ». Ces manipulations ont eu pour conséquence de légitimer la politique de M. George W. Bush auprès d’Américains qui, sinon, auraient pu voter contre lui.
Plus les téléspectateurs interrogés regardaient la principale chaîne d’information continue, plus ils étaient susceptibles de croire ces allégations. D’après Jeff Cohen, qui dirige un observatoire des médias américains, cette enquête démontre que, « quand le mensonge est suffisamment martelé, il finit par prendre les apparences de la vérité ». Ces manipulations ont eu pour conséquence de légitimer la politique de M. George W. Bush auprès d’Américains qui, sinon, auraient pu voter contre lui.
Donc, à cause d'une conspiration entre politiciens, super entreprises médiatiques et journalistes sans scrupules, ou sans jugement, l'Irak est maintenant détruite physiquement. De plus, le conflit s'est maintenant transformé en guerre civile et les morts continuent de s'accumuler. Les dirigeants de ces grandes chaînes d'information continue doivent sûrement laisser leur conscience morale à la maison avant d'aller travailler. À moins que la couleur de l'argent étrangle leurs remords...
J'espère que les étudiants, mes collègues, du baccalauréat en journalisme à l'UQAM utiliseront leurs facultés afin d'informer les gens et non en se mettant à la merci des politiciens. De toute façon , un bon journaliste avec une bonne éthique professionnelle n'accepte pas de se soumettre à ce cirque. Serons-nous des bons journalistes? Je l'espère bien.
Ecrit par SuperChristelle, le Mardi 22 Novembre 2005, 18:19 dans la rubrique La désinformation.
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