Les dessous des médias: stéréotypes et désinformation

Comme tout n'est jamais complètement blanc ou complètement noir, je dois souligner une bonne action initiée par les médias. J'ai souvent protesté contre l'influence que pouvait avoir ces derniers sur la population, mais pour une fois qu'ils utilisent justement ce pouvoir pour une bonne cause, cela mérite quelques minutes d'attention. Nous savons tous combien de familles démunies ne trouveront pas grand chose à se mettre sous la dent le soir du Réveillon (les autres soir aussi, mais en tout cas...), un repas censé être synonyme d'amour et de partage. En utilisant des personnalités connues et en oubliant un peu la compétition qui les sépare un moment, les différents médias encouragent les gens à donner plus. Les médias utilisent leur influence pour que les personnes pauvres se sentent mieux durant le Temps des Fêtes, mais il est vrai que la commercialisation de Noël faite par certains d'entre eux marginalise encore plus les familles démunies durant cette période de l'année. Voilà un parfait exemple du pouvoir que les médias peuvent avoir sur la population: un pouvoir à double-tranchant.

Mon coup de coeur d'aujourd'hui va à l'émission "Desperate Housewives" (bien qu'elle soit américaine). Je suis cette série assidûment depuis le début de l'été et je conseille d'ailleurs à tout le monde de faire de même.

La campagne électorale fédérale est en marche et les politiciens produisent déjà de vraies petites perles! Ils n'ont pas perdu de temps pour se mettre le pied dans la bouche.( quelle expression dégueullasse ) Voici une citation inoubliable de Marc Garneau, notre astronaute préféré: " Écoutez, moi je l'ai vu de l'espace le Canada. Quand on a vu ça d'en haut, comment c'est beau,  on ne peut que le vouloir unifié!"
 Bin oui mon Marc, c'est vrai t'as raison, quand on le voit d'en haut, il n'y a aucune coupure! Dans ce cas là, on pourrait quasiment s'unir avec les États-Unis, qu'est-ce que tu en penses?

Connaissez-vous l'émission BO2 à Musique Plus? Ça n'a juste aucun bon sens! Ça vaut la peine d'être regardé juste si vous êtes en peine d'amour et qu'il ne reste plus de crème glacée à la maison. Ou si vous réussissez à filer en douce durant le souper de mononcle Clément...

Ici, je voudrais donner mon coup de coeur à Didier Oti, professeur de Méthodologie des communications à l'UQAM et journaliste pour Radio-Canada International. M. Oti fait partie de ces profs pour lesquels informer leurs étudiants est primordial. Je m'explique. Avec Didier, nous apprenons vraiment ce que nous cachent les médias (en particulier Radio-Canada). Et il faut dire qu'ils nous en cachent des choses!

Nous apprenons vraiment le métier de journaliste à travers les yeux d'un passionné. Chaque cours, nous avons hâte de découvrir ses nouveaux potins ou ses anecdotes plus drôles les unes que les autres.

Bref, si notre Didier n'était pas là, gageons qu'il n'y aurait pas foule au cours du mercredi matin... ! 

C'est la fin de l'après-midi. Je suis chez moi. Je reviens de travailler et je n'ai rien à faire. Tiens, si j'écoutais la télévision. Je fais le tour des postes de télévision que mon antenne me permet bien de capter. TVA présente les Feux de l'Amour. À CTV, c'est Oprah (désolé si l'orthographe est inexacte). Télé-Québec télédiffuse des émissions jeunesse. Il ne me reste plus qu'une chance de visionner une émission avec un minimum de qualité. Malheur! C'est la Fosse aux lionnes à Radio-Canada! Pour la qualité, on repassera.