Les dessous des médias: stéréotypes et désinformation
Les médias vous préoccupent? Vous êtes à la bonne place!
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Les médias et les stéréotypes racistes
--> Les mots innocents qui blessent
On considère le Québec comme une société ouverte à la diversité culturelle. Je crois que c'est vrai. Mais comme rien n'est jamais parfait, il serait faux de dire que le racisme est totalement absent de la province et de même, totalement absent des différents médias. Le racisme est parfois subtile, mais même s'il est exprimé de façon discrète, les dommages qu'il cause sont réels. Nous avons la chance de vivre dans une nation où tenir des propos racistes et faire de la propagande haineuse sont interdits, comparativement aux États-Unis où par exemple le Ku Klux Klan est libre de recruter ses disciples dans la rue.
Par contre, des préjugés ou des stéréotypes racistes se glissent dans nos médias. Internet fait partie d'une classe à part, car il est impossible pour l'instant de contrôler tout ce qui circule sur ce réseau informatique international. Cependant, plusieurs instances se chargent de vérifier ce qui est transmis à travers la radio, la télévision et la presse écrite. Pour ma part, j'ai remarqué beaucoup plus de préjugés racistes à la télévision que dans les autres médias. Comme je l'ai dit précédemment, le racisme est parfois subtile, tellement que si on n'y prête pas attention, il peut s'imprégner dans notre mentalité collective.
Les meilleurs cas de préjugés racistes se retrouvent dans les faits divers ou les affaires criminelles couverts par les médias. Souvent, les animateurs d'un bulletin de nouvelles vont préciser inutilement l'origine ethnique d'une personne. Par exemple, l'animateure ou l'animatrice dira: Un homme de race noire a cambriolé un dépanneur hier soir. Il y a deux erreurs dans cette déclaration. Tout d'abord, le concept de race n'existe pas, sauf chez les racistes. Il a été prouvé depuis longtemps par les anthropologues que le terme race est désuet et renvoie à une fausse réalité. La deuxième erreur est que le fait que l'homme soit de couleur de peau noire ne change rien à la nouvelle, donc il est inutile de le mentionner. En effet, que le cambrioleur est la peau blanche, noire ou orange avec des picots
Ces petits détails peuvent sembler insignifiants, mais leur accumulation peut avoir un effet réel sur la perception que les gens ont des autres ethnies. À force d'entendre l'animateur du bulletin de nouvelles répéter que tels crimes ou tels vols ont été commis par des personnes de race noire, on téléspectateur peut en arriver à la conclusion que tous les Noirs sont des criminels.
Alors, avis aux futurs et futures journalistes : faites attention aux mots que vous choississez et surtout, demandez-vous si ces mots sont vraiment utiles à l'élaboration de la nouvelle. verts ne changent rien au fait que le propriétaire du dépanneur a eu une visite indésirable la veille.
Par contre, des préjugés ou des stéréotypes racistes se glissent dans nos médias. Internet fait partie d'une classe à part, car il est impossible pour l'instant de contrôler tout ce qui circule sur ce réseau informatique international. Cependant, plusieurs instances se chargent de vérifier ce qui est transmis à travers la radio, la télévision et la presse écrite. Pour ma part, j'ai remarqué beaucoup plus de préjugés racistes à la télévision que dans les autres médias. Comme je l'ai dit précédemment, le racisme est parfois subtile, tellement que si on n'y prête pas attention, il peut s'imprégner dans notre mentalité collective.
Les meilleurs cas de préjugés racistes se retrouvent dans les faits divers ou les affaires criminelles couverts par les médias. Souvent, les animateurs d'un bulletin de nouvelles vont préciser inutilement l'origine ethnique d'une personne. Par exemple, l'animateure ou l'animatrice dira: Un homme de race noire a cambriolé un dépanneur hier soir. Il y a deux erreurs dans cette déclaration. Tout d'abord, le concept de race n'existe pas, sauf chez les racistes. Il a été prouvé depuis longtemps par les anthropologues que le terme race est désuet et renvoie à une fausse réalité. La deuxième erreur est que le fait que l'homme soit de couleur de peau noire ne change rien à la nouvelle, donc il est inutile de le mentionner. En effet, que le cambrioleur est la peau blanche, noire ou orange avec des picots
Ces petits détails peuvent sembler insignifiants, mais leur accumulation peut avoir un effet réel sur la perception que les gens ont des autres ethnies. À force d'entendre l'animateur du bulletin de nouvelles répéter que tels crimes ou tels vols ont été commis par des personnes de race noire, on téléspectateur peut en arriver à la conclusion que tous les Noirs sont des criminels.
Alors, avis aux futurs et futures journalistes : faites attention aux mots que vous choississez et surtout, demandez-vous si ces mots sont vraiment utiles à l'élaboration de la nouvelle. verts ne changent rien au fait que le propriétaire du dépanneur a eu une visite indésirable la veille.
Ecrit par SuperChristelle, le Mardi 22 Novembre 2005, 17:47 dans la rubrique Les stéréotypes.
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