Les dessous des médias: stéréotypes et désinformation
Le temps des Fêtes approche!!
Et oui, Paul Martin le dit clairement: des élections le 23 janvier parce que l'opposition est trop pressée. Trop pressée! Les partis d'opposition jouent à la "patate chaude" depuis des semaines au sujet de qui aura l'ingrate tâche de renverser le gouvernement après avoir entendu le rapport Gommery. La période des Fêtes et campagne électorale: un mauvais mélange? Vu l'intérêt général des Canadiens pour la politique, je crois que n'importe quel temps n'est pas le bon. De toute façon, les électeurs se fient habituellement aux dernières semaines d'une campagne pour faire leur choix. Ils pourront donc faire leur magasinage de Noël , aller au réveillon de Noël chez grand-mère et fêter le Jour de l'An tranquille; le choix se fera pendant qu'ils tenteront de respecter les résolutions qu'ils ont prises pour la nouvelle année.
Il paraît que c'est plus stressant pour les politiciens de faire campagne en ce temps de l'année. D'ailleurs, un expert recommandait ce soir au bulletin de nouvelles aux politiciens d'éviter de porter le chapeau, la tuque et surtout la fourrure. Question d'image (donc de relation publique). J'espère que Paul Martin en prendra note. Moi je trouve qu'il aurait encore plus insignifiant avec une tuque. Et imaginez Stephen Harper avec un casque de poils!
Alors, pour le Temps des Fêtes, la programmation à la télévision sera composé de reprises de programmes télé, de vieux films et d'informations sur une campagne électorale. Tout le monde accusera Paul Martin et son parti d'être corrumpus. Les Libéraux riposteront que c'est en grande partie la faute des Conservateurs si les pauvres Canadiens sont en élection. Martin reprochera à Ducepppe d'être souverainiste.
Commentaires :
Utilisation de l'article
Très intéressant !
Paul-Maxime
Après quelques jours de campagne, le débat sur les élections fédérales est-il détourné par le discours souverainiste?
En effet, Paul Martin accuse Ducceppe de se servir de cette campagne pour préparer un prochain référendum et que sa complicité avec André Boisclair est évidente. Il est vrai qu'il se fait beaucoup voir avec le nouveau chef du Parti Québécois ces temps-ci. De son côté, le chef du Bloc ne cache pas qu'il prépare le terrain à un nouveau débat sur la souveraineté québécoise.
On dit aussi que le scandale des commandites a nui au Parti Libéral du Québec et que Jean Charest éviterait qu'on le voit trop avec Paul Martin, question de ne pas trop ternir son image. Mais ce manque de communication entre les Libéraux du provincial et du fédéral est dénoncé par Jack Layton qui prétend que cette situation favorise le mouvement souverainiste au Québec.
Personellement, j'ai l'impression d'assister à un débat sur la question souverainiste plutôt qu'à une campagne électorale. Ce n'est pas que ce débat me déplaise, mais je considère qu'il ne devrait pas occuper toute l'attention comme ça l'a été le cas ces derniers jours. De toute façon, je crois que les partis politiques au fédéral ont déjà leurs problèmes à eux et qu'ils devraient laisser le Québec organiser son avenir. De toute façon, quand l'heure du référendum arrivera, ils le seront bien assez vite.
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Les Canadiens auraient-ils attrappé la piqûre de la politique?
Bonjour, je voulais simplement rajouter un petit commentaire sur les élections et la perpeption que veulent en donner les médias. J'ai lu récemment une chronique de Vincent Marissal de La Presse. Il affirmait que les Canadiens n'aimaient pas l'idée d'un gouvernement minoritaire, qui s'intéresserait plus aux luttes de pouvoir qu'à la gestion du pays. Un autre chroniqueur de ce respecté quotidien disait (et il n'est pas le seul) que des élections pendant les Fêtes étaient carrément odieuses parce que cela dérangeait les citoyens. Les politiciens, quant à eux, tentent de se renvoyer la balle quant à la tenue d'élections, s'inquiétant eux-aussi de la grogne des électeurs devant se rendre au bureau de vote le ventre plein de dinde et de bûche.
Un récent sondage CROP indique cependant que les électeurs veulent au contraire un gouvernement minoritaire. Pourquoi? On est tenté de penser qu'ils n'aiment plus les libéraux, qui sont usés par tant d'années au pouvoir, mais qu'ils ont peur des conservateurs, sauf bien sûr les gens d'Alberta et de Saskatchewaaaaaaaaaaaaaaan. C'est peut-être aussi qu'ils ont attrappé la piqûre de la politique, qui est pas mal plus passionnante quand il y a des procès, des renversements, des luttes ouvertes et des grands débats "gauche-droite". On dirait que c'est ça, maintenant, un gouvernement minoritaire. Peut-on vraiment, si on a le sens du spectacle, espérer un gouvernement majoritaire dirigés par le terne Paul Martin?
En plus, je ne connais personne qui considère comme un crime le fait de déclencher des élections pendant le temps des Fêtes s'ils le faut. Un sondage Ipsos-Reid dégage que le vote de 78% des électeurs ne sera pas influencé par la tenue d'une campagne électorale à Noël, même si ceux-ci ne sont globalement pas en accord avec une telle campagne. La décision du NPD de lâcher les libéraux, si elle ne plaît pas nécessairement, est comprise par la population. D'autant plus que les partis se sont entendus pour observer une trève du 23 décembre au 2 janvier.
Mon opinion personnelle: les citoyens comprennent probablement que les enjeux liés à ces élections sont importants. À tout le moins, qu'ils méritent bien un petit X le 23 janvier, même s'ils devront se farcir les idées conservatrices de mononcle Gérard au jour de l'An. La corruption et les promesses non tenues les énerve sûrement plus que des élections au mois de janvier.